A partir de ces résultats, un processus de maintenance institutionnelle basé sur la malléabilité d’un artefact matériel est proposé. Plus précisément, cette maintenance de l’institution est soutenue par trois types de travaux institutionnels interdépendants portant sur l’artefact matériel. Cela consiste à endommager, préserver et transférer l’artefact matériel sur d’autres sites.
Ainsi, Hélène Delacour et Amélie Boutinot illustrent comment les adaptations en termes de forme matérielle, de signification et d’emplacement d’un artefact permettent à une institution de faire face à l’évolution de l’environnement et aux défis qui y sont associés, assurant ainsi sa maintenance dans le temps. Leur étude contribue à une meilleure compréhension du processus de maintien institutionnel à long terme en saisissant l’importance de la malléabilité d’un artefact matériel et en offrant une vision plus positive du travail d’endommagement. Cette étude a également des implications pour les recherches portant sur la matérialité en soulignant la multi-dimensionnalité des artefacts ainsi que le rôle de la transférabilité et de la relocalisation de ceux-ci.
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